La police allemande hausse le ton avec les réfugiés marocains
Après avoir présenté le premier accusé marocain, Taoufik M., devant le tribunal de Düsseldorf, pour l’harcèlement sexuel perpétré durant la Saint-Sylvestre à Cologne, la police allemande entend renforcer sa sécurité et être plus sévère avec les réfugiés d’origine maghrébine de la République fédérale d’Allemagne.
Les recherches et les enquêtes des policiers allemands ont démontré que la majorité des migrants marocains sur le sol allemand détenaient de faux papiers. En somme, plus de 471 Marocains et Algériens sont restés illégalement en Allemagne avec de faux papiers, prétendant qu’ils étaient réfugiés.
Selon les sources sécuritaires allemandes, il semble que ces derniers soient impliqués directement dans l’affaire des attouchements sexuels survenue lors des fêtes du nouvel an 2016 à Cologne.
D’après le site d’information britannique The Daily Mail, la police allemande a commencé sa traque et sa vague d’arrestations et de perquisitions dans 33 villes et provinces de la Rhénanie-Westphalie.
Cette recherche permettra aux autorités allemandes la révision complète des informations biométriques des migrants marocains et algériens en situation illégale sur le sol allemand, mais aussi la recherche d’éventuelles informations erronées des principaux accusés, telles les fausses identités.
Selon le quotidien allemand Das Bild, la police judiciaire allemande a commencé par forcer les Marocains et les Algériens suspects à révéler leurs véritables identités, informations personnelles et origines, afin de trouver d’éventuelles demandes d’asile dans d’autres pays de l’Union européenne.
