Poursuivi pour tortures, Brahim Ghali annule son voyage en Espagne
Le chef du Polisario Brahim Ghali a renoncé à se rendre à Barcelone le week-end prochain où il devait assister à une conférence organisée par des associations soutenant les séparatistes.
Il avait espéré, en effet, ne pas être inquiété par la justice espagnole, mais la décision de l’Audience nationale, l’a finalement dissuadé de faire ce déplacement. La plus haute juridiction pénale d’Espagne a décidé mardi de rouvrir le dossier des poursuites pénales pour « génocide et crimes contre l’humanité », à son encontre.
Le chef du front Polisario a été cité à comparaître devant le tribunal le 19 novembre courant en tant qu’accusé. Il est poursuivi au même titre que d’autres membres du Polisario pour « crimes contre l’humanité, tortures, génocide et séquestration » dans le cadre des poursuites ouvertes après une plainte déposée en 2007.
Lorsqu’il était en Espagne, entre 1999 et 2008, comme représentant du Polisario, Brahim Ghali avait alors fait l’objet de deux plaintes intentées par des sahraouis et un ressortissant espagnol qui l’avaient accusé de séquestration et torture.
T.J.