Espagne: quelque 8.442 interpellations pour non-respect de l’état d’alerte
Quelque 8.442 personnes ont été interpellées, du 14 mars au 20 mai, en Espagne, pour non-respect des restrictions imposées par l’état d’alerte décrété dans le pays, pour lutter contre la propagation de la pandémie de nouveau coronavirus (Covid-19), a annoncé, ce jeudi, le ministère de l’Intérieur.
Il s’agit de 3.773 personnes arrêtées par la police nationale depuis le début de l’état d’alerte jusqu’au 20 mai, 1.227 par la Garde civile, 2.548 par les polices locales, 547 par les Mossos d’Esquadra (police régionale de Catalogne), 320 par la police du Pays Basque, 26 par la police forale de Navarre, et une par la police des Canaries, a précisé le ministère dans un communiqué.
Les forces et corps de sécurité de l’Etat ont également mis, durant cette période, 1.021.773 sanctions contre des personnes accusées d’avoir enfreint les règles de confinement. Sur le seul jour de 20 mai, 24 personnes ont été appréhendées et 8.026 poursuites ont été lancées par les autorités espagnoles pour non-respect des mesures de l’état d’alerte.
Les amendes oscillent entre 300 et 600.000 euros pour toutes les personnes qui enfreignent les restrictions de l’état d’urgence sanitaire en Espagne, mettant en danger la santé de la population ou refusant de s’identifier. Ces sanctions se font conformément aux lois sur la sécurité des citoyens, de santé publique, de protection civile et le Code pénal.
Le port du masque est devenu obligatoire dès ce jeudi en Espagne à partir de six ans, dans les espaces fermés, ainsi que sur la voie publique quand il n’est pas possible de garder la distance de sécurité de deux mètres minimum, selon un décret ministériel publié mercredi au Bulletin officiel de l’Etat (BOE).
Toute personne qui enfreint cette consigne écopera d’une amende comprise entre 601 et 30.000 euros, car il s’agit d’une « infraction grave » selon la loi sur la sécurité des citoyens, ont indiqué des sources du ministère de l’Intérieur.
M.S. (avec MAP)