Comment Daesh vend des esclaves sexuelles sur les réseaux sociaux
Daesh est le fléau du moment. En plus des attentats revendiqués déjà sur quatre continents, les soldats du groupe vendent des esclaves sur les réseaux sociaux. Ils utiliseraient des plateformes tel Telegram et Whatsapp pour effectuer leurs transactions.
Ces enfants et jeunes femmes devenus esclaves malgré eux sont généralement des Yézidis, une minorité religieuse irakienne. Des petites annonces de vente apparaitraient dans des groupes de discussion sur Whatsapp et Telegram.
Depuis le cryptage des discussions sur ces plateformes, les soldats de Daesh peuvent librement se donner à leurs activités inhumaines et envoyer les photos de leurs esclaves. D’après American Press, le groupe extrémiste détiendrait une grande base de données contenant des milliers d’esclaves sexuels.
Dernièrement, Daesh avait proposé une mère Yezidie avec son enfant de 3 ans et son bébé de 7 mois pour un prix de 3700 dollars. Les jeunes filles adolescentes et vierges sont plus chères et leur prix avoisine les 12.500 dollars. Ces personnes sont généralement devenues des esclaves sexuels depuis l’emprise de l’Etat Islamique en Irak et auraient perdu leur liberté depuis 2014.
Face à la vague de critiques les pointant du doigt, les porte-paroles de Whatsapp et de Telegram se sont prononcés et ont souligné respectivement que « ce genre de comportement et d’agissements de Daesh sont généralement bannis et n’ont pas le droit d’être », mais il est aussi du devoir des gens « d’utiliser les outils de signalement lorsqu’ils rencontrent ce type de comportement ».
M.D.