Décidément, la presse de nos voisins de l’est ne rate aucune occasion pour faire parler d’elle en invoquant n’importe quel prétexte anti-marocain! Qu’il s’agisse du Sahara, du Hirak du Rif ou de la pluie et du beau temps, les papiers incendiaires visant inamicalement le Royaume font les choux gras de nos confrères algériens.
Et même le sport n’échappe pas aux foudres des plumes du côté d’Alger. A croire que tout article algérien fustigeant le Maroc est vendeur, il n’y a qu’un pas qu’il est aisé de franchir. Ainsi, côté sport, plus précisément celui du ballon rond, la tête de turc marocaine privilégiée n’est autre que Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).
Que reproche -t-on à celui-ci? Pourquoi tire-t-on sur lui à boulets rouges? Le quotidien arabophone Al Massae nous éclaire sur les « crimes footbalistiques » du patron du football national. Et les accusations algériennes sont si gravissimes que M. Lekjaa risque la prison à vie!
Les chefs d’accusation sont si nombreux, si lourds, que nous nous contentons d’en citer, dans le désordre… algérien, les plus « importissimes ». Primo, les premières Assises du ballon rond de la Confédération africaine de football se sont tenues le mois dernier à Skhirat, au Maroc. Secundo, Fouzi Lekjaa a eu le tort d’être élu troisième vice-président de la CAF lors de l’AGE (Assemblée générale extraordinaire), le 21 juillet dernier à Rabat, au Maroc. Tercio, le Comité d’urgence de l’instance africaine s’est réuni, samedi dernier, en marge du match Monaco-Paris Saint-Germain, comptant pour la Coupe des Champions, en présence notamment du président de la CAF, le Malgache Ahmed Ahmed. Et ceci, à Tanger, au Maroc. Le quatrième chef d’accusation des journalistes algériens, faits procureurs généraux, est le cumul des attributions du président de la FRMF au sein de la CAF.
Chassez le naturel anti-marocain de la presse algérienne, il revient au grand galop!
Larbi Alaoui
