Loubna Abidar: « la vérité sur ma maladie »
Les fans de l’actrice peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Point de cancer, comme certains médias l’ont annoncé et sont vite allés en besogne, sans prendre la peine de vérifier leur info. Et c’est la concernée, elle-même, qui a tenu à démentir ces allégations concernant sa maladie. Oui, l’interprète controversée du non moins polémique film de Nabil Ayouch, Much Loved (Zine li fik) est bel et bien malade, mais ne souffre que d’une tuméfaction à la gorge, a-t-elle précisé à Le Site info.
« Je me soigne depuis trois mois. Je prends un médicament pour guérir. Mais dans le cas contraire, je subirai une opération chirurgicale d’ici deux semaines, selon les praticiens qui s’occupent de moi », nous rassure-t-elle. Et bien entendu, Loubna Abidar ne manque pas de lancer quelques piques par-ci et par-là. Du genre quelle n’a déboursé aucun euro pour les soins qui lui sont prodigués, que ce sont l’Etat français et la société où elle travaille qui la prennent en charge et, enfin, qu’ elle remercie Dieu de résider dans un pays où l’Etat de droit prime…
Et d’enfoncer le clou en évoquant ceux qui croient que sa maladie n’est qu’un prétexte pour faire le buzz. « Je leur dis que la roue de la vie tourne et qu’il y a trois choses qui ne méritent ni ironie, ni dérision: la prison, la maladie et la mort ». Et elle conclut par révéler que sa fille n’est pas au courant de son état de santé et que ce n’est pas la peine de l’inquiéter avec » si peu de choses » (sic).
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Sacrée Loubna! Toujours aussi imprévisible! Chassez le naturel…! En tout cas, nos voeux sincères de prompt rétablissement l’accompagnent dans cette épreuve. A propos des roses qu’elle voulait que l’on distribue dans les quartiers de Marrakech à ses funérailles, selon son post sur sa page Facebook officielle (et qui a fait le buzz!), nous avons une meilleure suggestion plus optimiste: « Loubna, s’il vous plaît, guérissez vite et venez vous-même offrir de belles roses, en signe de réconciliation, d’amitié et d’amour, partout dans la ville ocre! »
Larbi Alaoui (avec Rida Erahmani)