Maroc

Le restaurant Quick de Rabat répond aux accusations

L’affaire remonte au 11 mai dernier, mais ses vagues continuent à déferler sur les réseaux sociaux. Le lieu de l’incident n’est autre que le restaurant de la chaîne fast-food « Quick » du boulevard Fal Ould Oumeir au quartier Agdal de Rabat.

Un homme et son épouse entrent dans le restaurant et se dirigent vers les toilettes où la femme voulait satisfaire un besoin pressant. Selon la version du couple, en voulant quitter le lieu, ils auraient été bloqués par un vigile qui leur a signifié que les toilettes étaient strictement réservées aux clients. Le mari a essayé de lui expliquer la situation, notamment que son épouse était enceinte et qu’ils étaient des clients du restaurant depuis toujours.

Ces explications n’ont pas convaincu le vigile qui a insisté pour qu’ils fassent une commande pour être en conformité avec les règles, « comme d’ailleurs c’est le cas dans les restaurants Quick du monde entier ». Le mari, exaspéré a essayé de forcer le passage après que le ton est monté subitement, mais mal lui a pris, puisqu’il aurait été agressé physiquement d’après lui. Une altercation qui a nécessité le recours à la police et le couple a été conduit au commissariat pour audition. Selon la version de cet homme, les inspecteurs l’ont obligé à effacer les enregistrements vidéos qu’il avait effectués pendant l’incident. C’est alors qu’il s’est décidé à porter plainte contre le fast-food auprès du procureur du tribunal de première instance de Rabat.

Contactée par Le Site info, Imane Chefchaf chargée de communication à Quick, a démenti catégoriquement la version du couple. « La femme est entrée le plus naturellement du monde et en est sortie sans que personne ne l’aborde. Nous disposons de tous les enregistrements vidéo qui attestent de cela et que nous soumettrons à l’appréciation de la justice » indique-t-elle. Et d’ajouter que « quand nous avons appris que l’individu a déposé plainte, la direction du restaurant a essayé de le contacter, mais il a voulu nous faire chanter ». Imane Chefchah a précisé que tout le personnel du restaurant a été indigné par les propos tenus à l’égard des agents de sécurité dans sa vidéo, postée sur les réseaux sociaux. La direction nous a ensuite transmis un communiqué éclaircissant toutes les péripéties de cette affaire.

CLIQUEZ ICI POUR LIRE LE COMMUNIQUÉ DU GROUPE QUICK CONCERNANT CETTE AFFAIRE

N.A. El Faras


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