Le parlement envisage de durcir les sanctions contre les violeurs
La commission interministérielle chargée par le Chef de gouvernement d’examiner la proposition de loi visant à durcir les sanctions pénales contre les violeurs a presque terminé son travail. Ses conclusions seront soumises à la commission des affaires sociales de la Chambre des représentants qui est appelée à débattre des éventuels amendements de la proposition de loi émanant du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme.
Celui-ci a pris cette initiative après avoir constaté une recrudescence alarmante des cas viols, surtout à l’encontre d’enfants mineurs. C’est même devenu un phénomène social très répandu et que l’Etat et la société civile doit contrecarrer et combattre avec la rigueur qui se doit et par la force de la loi, notamment par la révision des articles y afférents du code pénal, affirme au Site info un membre du groupe.
En effet, le parti de l’Istiqlal propose de relever la sanction pénale en cas viol de mineur de 10 à 15 ans et de 15 à 20 ans en cas de viol par violence.
Avec l’espoir que ces nouvelles dispositions légales dissuadent les obsédés sexuels et autres détraqués.
S.L.