A la besogne depuis qu’il a pris ses fonctions à la tête du méga-ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, Mohamed Hassad s’est juré de réussir là où ses prédécesseurs ont lamentablement échoué.
Plusieurs dossiers brûlants se trouvent sur son bureau, notamment ceux se rapportant aux programmes, au recrutement de professeurs contractuels pour combler les déficits, à l’assainissement de l’administration et ainsi de suite. Mais, pour lui, il faut d’abord et avant tout se mettre au chevet de la structure de base de tout cet édifice qu’est l’école.
Or, 70% et plus de l’infrastructure scolaire est dans un état de délabrement tel que les conditions minimales d’acquisition du savoir ne sont pas réunies. C’est pour cela que Hassad a sollicité son ministre délégué à la Formation professionnelle pour mettre en place dans les structures de son département 300.000 tables dont seront dotées des centaines d’écoles en état de besoin urgent.
C’est déjà un pas intéressant. D’autres mesures suivront, notamment l’embellissement des locaux pour les rendre plus humains et la mise en place d’espaces verts indispensables pour rendre plus attractif l’environnement scolaire.
Par la suite, il sera question des gros dossiers que Hassad entend ouvrir et en lancer l’application selon les recommandations contenues dans les plans établis par le Conseil supérieur de l’éducation. Pour cela, le ministre a choisi la voie de la concertation et du dialogue permanent avec les partenaires sociaux.
En tout cas, les choses commencent à bouger dans le bon sens. Pourvu que ça dure.
S.L.