Maroc

Les taxis rouges font encore leur loi à Casablanca

Les taxis de Casablanca ne cessent de se plaindre et d’en vouloir à l’Etat. Après avoir protesté contre Uber et Careem, sous prétexte de concurrence déloyale et après avoir refusé le plan de restructuration du Wali Khalid Safir, les voilà qu’ils organisent de temps à autre des manifestations de protestation, comme cela s’est produit lundi près de la gare routière de Ouled Ziane.

Cette fois-ci, ces transporteurs dénoncent les augmentations des tarifs de location des agréments de la part des propriétaires. Ces augmentations, selon eux, sont passées de 200 ou 250 dh à 300 voire 350 dh. Ceci les pénalise, disent-t-ils puisque leurs marges s’amenuisent et se retrouvent à la fin de leur service avec 50 dh en poche, surtout après les hausses successives des prix des carburants.

Paradoxalement, ils en appellent à l’Etat pour leur régler leurs problèmes, or ce secteur est régi par les lois du marché et les contrats conclus de gré à gré entre les propriétaires et les chauffeurs ne concernent pas les services publics. Or, ces chauffeurs revendiquent même la couverture sociale et médicale de la part de l’Etat. Ce qui est complètement aberrant. Ils devraient souscrire des assurances -maladie et cotiser à la CNSS, s’ils veulent bénéficier d’une protection sociale.

En somme, ces taxis de Casablanca veulent tout prendre sans rien donner en échange. Et il n’y a pas un seul Casablancais qui dira un bon mot à leur adresse, tellement ils ont transformé la vie des usagers en un calvaire quotidien.

S.L.

 


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