Maroc-Polisario: quelle solution pour sortir de l’impasse?
Les crispations qui ont surgi autour de la zone d’El Guerguarat, et qui ont mis face à face des forces marocaines et des milices du Polisario, ont semble-t-il inspiré quelques puissances qui essaient de pousser les deux parties à ouvrir les hostilités, croit savoir le quotidien Al Massae, de sources diplomatiques bien informées.
Ce n’est certainement pas le Maroc qui souhaite la reprise de la guerre, mais des pays membres du groupe des amis du Sahara tentent d’imposer l’option d’une guerre limitée dans le temps pour que des négociations sérieuses puissent être entamées afin de définir un statut définitif à ces territoires.
Devant l’impasse où Christopher Ross a conduit le dossier du Sahara et devant l’entêtement du Polisario et de l’Algérie à vouloir revenir à l’option obsolète du référendum, des puissances essaient, à présent, de créer les conditions d’une confrontation militaire susceptible de susciter la mobilisation internationale et de l’ONU. Ceci, spécialement pour faire bouger les eaux stagnantes de ce conflit artificiellement entretenu depuis quarante-quatre ans par les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc, en premier lieu l’Algérie.
Celle-ci a récemment livré aux milices de Brahim Ghali plusieurs lots d’armements lourds, dont des missiles de courte et moyenne portées.
Cependant, des puissances, notamment européennes telles l’Espagne et la France, s’opposent catégoriquement à cette démarche qui, selon elles, pourrait conduire à un embrasement régional général.
Toutefois, le nouveau Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui connaît bien le dossier du Sahara marocain essaiera de trouver la formule magique pour que ce dossier puisse aboutir à une solution politique et mutuellement acceptée, comme le stipulent toutes les résolutions du Conseil de sécurité.
T.J