Affaire Merdas: le plan diabolique de la veuve du défunt député
L’opinion publique déjà sous le choc après la révélation de l’implication de la propre épouse dans l’assassinat du député Abdellatif Merdas, les surprises n’en continuent pas moins d’émerger.
Chacun sait, à présent, que le meurtre a été préparé soigneusement de connivence avec l’amant et sa sœur, qui se trouve être voyante. D’ailleurs celle-ci a été également inculpée pour complicité de meurtre et incarcérée à la prison d’Oukacha.
Ainsi et après avoir arrêté tous les détails du plan y compris la location de la voiture et l’utilisation d’un fusil de chasse, il restait un seul moment qu’il fallait fixer. L’épouse ne devait pas être à son domicile pendant l’opération. Selon des sources bien informées, elle a prétexté rendre visite à sa mère malade. Une fois sur place, elle a appelé ses filles pour leur dire qu’elle allait tarder et qu’elles devaient appeler leur père pour les emmener prendre un dîner quelque part. C’est ce qu’elles ont fait et c’est pourquoi feu Abdellatif Merdas a pris congé de ses amis contrairement à ses habitudes et s’est empressé de rentrer chez lui.
Entre temps, les complices se sont déplacés au quartier Californie pour lui tendre une embuscade devant son domicile et l’abattre.
Après l’assassinat, les filles ont contacté leur mère qui était censée ignorer ce qui se passait. Elle a vite rejoint son domicile et devant plusieurs témoins a fait son numéro de veuve éplorée (voir vidéo).
Les investigations menées par les services de police allaient dévoiler, après analyse des communications téléphoniques, que cette femme a appelé la voyante quelques minutes après le meurtre pour lui annoncer en dialecte marocain « Ghayyez lih » (Il l’a eu).
Cette « veuve » a passé sa première nuit dans la prison d’Oukacha où elle a été placée en compagnie de sa complice dans des cellules d’isolement et sous haute surveillance.
T.J
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