Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public a annoncé une grève nationale les mardi, mercredi et jeudi 28, 29 et 30 janvier courant dans tous les établissements hospitaliers.
Cette grève sera observée dans tous les CHU, la direction centrale, les délégations régionales et centres sanitaires. Les services des urgences et de la réanimation ne sont toutefois pas concernés. Ce nouveau mouvement de protestation sera suivi d’une « semaine de la colère » du 3 au 9 février lors de laquelle plusieurs sit-in sont prévus. Les consultations médicales dans les centres de diagnostic seront également suspendues du 3 au 7 février.
Dans un communiqué dont Le Site info détient copie, le syndicat précise que ces décisions viennent en réponse à la sourde oreille du ministère de la Santé et de la protection sociale face aux revendications des professionnels du secteur.
«Le secteur de la santé traverse une phase critique marquée par de fortes tensions. Le gouvernement n’a pas respecté les engagements notés dans le PV signé le 29 décembre 2023 et dans l’accord signé avec le ministère de la Santé fin janvier 2024», peut-on lire.
Le syndicat pointe également le refus d’un véritable dialogue autour des décrets concernant les horaires de travail, les gardes, les salaires, la formation continue et la possibilité de travailler dans le secteur privé.
Enfin, le communiqué évoque la non-application des accords précédents concernant, entre autres, l’ajout de deux grades après le dernier échelon, l’augmentation des salaires fixes, les primes de spécialisation et d’autres revendications financières en suspens.
H.M.