Casablanca: la guerre entre chauffeurs de taxis et Uber bat son plein
La guerre entre les chauffeurs de taxis et Uber a atteint son apogée. Après plusieurs agressions ayant eu lieu à Casablanca, cette fois-ci, c’est un chauffeur de taxi qui s’est fait enlever au quartier Sidi Maârouf de la métropole, d’après la presse locale.
Ces dernières semaines, plusieurs chauffeurs de taxis affirment avoir été victimes des chauffeurs Uber qu’ils ont qualifiés de « criminels aux armes blanches », rapporte Al Massae. Ces agressions auraient même fait plusieurs blessés.
Quatre voitures et une moto ont encerclé la victime avant que celle-ci ne soit agressée et kidnappée la nuit du vendredi dernier à Casablanca, affirme cette même source.
Face à cette situation qui a dégénéré (et même si rien ne prouve que ce sont des chauffeurs Uber qui sont impliqués), le syndicat des chauffeurs de taxi a déposé plainte, auprès du Parquet général de Casablanca, et a adressé des lettres aux ministres de la Justice et de l’Intérieur. Le syndicat des chauffeurs de taxis a dénoncé « l’illégalité des sociétés de transport par application smartphone, notamment Uber ».
Ces requêtes n’ont encore suscité aucune réaction de la part des responsables du gouvernement sortant. Selon un responsable syndical, « il est nécessaire que les autorités marocaines interviennent afin de mettre fin à cette guerre et de veiller à l’application de la loi et à la protection des chauffeurs et des clients ».
Contacté par nos soins, un membre d’Uber a nié les faits et a indiqué qu’ils étaient « totalement inventés » par les chauffeurs de taxis casablancais qui cherchent par tous les moyens à mettre fin à l’activité d’Uber. Vivement la fin de ce bras de fer.
J.B.