Stress hydrique à Casablanca : nouvelle alerte lancée par Nabila Rmili
La présidente du conseil communal de Casablanca, Nabila Rmili, a révélé que la situation de l’eau dans la capitale économique est préoccupante et critique, en raison de la situation générale que connaît le pays depuis plusieurs années à cause des sécheresses répétées.
Dans une déclaration faite lors de la session extraordinaire du conseil communal, la maire de Casablanca a expliqué que la capitale économique dépend désormais entièrement des eaux de l’oued Abouregreg.
« La situation est très préoccupante, car nous subissons un véritable stress hydrique. La partie sud de Casablanca rencontre un grand problème d’approvisionnement en eau potable », dit-elle.
La responsable communale a souligné que cette situation critique a conduit la commune à prendre plusieurs mesures pour garantir l’approvisionnement en eau de certaines zones de Casablanca en reliant les canalisations à l’eau de l’oued Abou Rqarq, qui est devenu la principale source d’eau pour de nombreux quartiers de la ville.
Elle a reconnu une réduction du débit d’eau, en particulier pendant la période de sécheresse, et a précisé que la situation reste préoccupante en attendant le raccordement à l’eau dessalée de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).
Elle a ajouté que les travaux avancent bien et ont atteint 90 % pour relier la partie sud de Casablanca aux eaux dessalées provenant d’El Jadida, avec une mise en service prévue pour septembre prochain.