La Cour d’appel a tranché ce lundi dans l’affaire de Momo Bousfiha, alias Momo. Le tribunal a confirmé la condamnation à quatre mois de prison ferme pour l’animateur de Hit Radio et celle de trois mois pour le premier accusé. La Cour d’appel a également réduit la peine du second accusé, passant de cinq à quatre mois.
Momo est accusé d’avoir participé à un délit fictif et à la diffusion intentionnelle de fausses informations. Les autorités avaient ouvert une enquête, sous la supervision du parquet compétent, suite à la diffusion d’un extrait de l’émission «Momo Morning Show». Un auditeur aurait été victime d’un vol à l’arraché de son smartphone pendant qu’il discutait en direct avec le célèbre animateur. Après le présumé crime, Momo a décidé de lui offrir un nouveau téléphone.
«La police judiciaire de Casablanca a ouvert une enquête afin d’identifier les individus ayant contribué à la fabrication d’un crime fictif, à la diffusion de fausses informations qui portent atteinte au sentiment de sécurité des citoyens vis des systèmes informatiques et à l’outrage à une institution organisée», précise la DGSN dans un communiqué.
L’enquête a révélé qu’il s’agit d’un crime fictif. L’individu qui a contacté la station radio a usurpé une fausse identité et n’a pas contacté les services de la police après le présumé vol, contrairement à ce qu’il a déclaré auparavant. Il aurait commis cet acte criminel pour des gains personnels et pour augmenter l’audience de la station, précise la DGSN.
H.M.