Seulement 4.500 cas de fraude ont été enregistrés aux examens du baccalauréat, un chiffre qui reste « limité par rapport au nombre total des candidats », a indiqué mardi le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa.
Dans une réponse à une question à la Chambre des conseillers sur la « Session ordinaire des examens du baccalauréat », Benmoussa a relevé que ce chiffre ne représente que 1% du nombre des candidats.
Conformément aux principes d’égalité des chances et d’évaluation objective des acquis des élèves, le ministère a mené des opérations de sensibilisation auprès des candidats dans les établissements d’enseignement, en coordination avec les autorités provinciales et sécuritaires, a-t-il précisé.
Le ministère a tenu à mobiliser les partenaires du système éducatif, notamment les parents et tuteurs des élèves, compte tenu de leur rôle clé dans l’éducation et la sensibilisation des élèves à la gravité du phénomène et à ses conséquences juridiques pour les candidats, « ce qui nous a permis de circonscrire ce comportement odieux », a-t-il ajouté.
À cet égard, le ministre a salué la forte adhésion des parents et tuteurs d’élèves en matière d’accompagnement de leurs enfants lors de cette étape cruciale de leur parcours scolaire ainsi que la participation des cadres éducatifs et administratifs ainsi que les autorités locales et sécuritaires, mais également tous les intervenants participant à la réussite de cette échéance nationale.
Par ailleurs, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, les dates de certains concours d’entrée aux instituts supérieurs ou aux établissements à accès limité ont été reportées après le 19 juillet, date à laquelle seront annoncés les résultats des examens de la session du rattrapage du baccalauréat.
Cette mesure vise à donner l’opportunité aux élèves du rattrapage de passer ces concours, a-t-il expliqué, précisant que ces élèves recevront, immédiatement après l’annonce des résultats, les points obtenus dans chaque matière afin de les mentionner dans leurs dossiers de candidature pour l’admission aux instituts susmentionnés.
Le ministre a aussi abordé les développements qui ont marqué les examens du baccalauréat de cette année, notamment la simplification et la numérisation de la livraison des sujets du baccalauréat aux académies régionales d’éducation et de formation, l’augmentation du niveau de sécurité des épreuves écrites, grâce à l’adoption de codes secrets électroniques, afin de renforcer les processus de correction et de saisie des notes, ainsi que de réduire la période précédant l’annonce des résultats.
Benmoussa a fait savoir que son département poursuit l’adoption des technologies numériques dans tout ce qui concerne la production et la gestion des certificats de baccalauréat et des relevés de notes des candidats retenus, ainsi que l’intégration du numéro de la carte nationale d’identité électronique du candidat sur le certificat de baccalauréat.
S.L