Les dernières divagations de Brahim Ghali sur le Sahara marocain
Hallucinants! C’est le moins que l’on puisse dire des propos de Brahim Ghali, chef du Polisario, lors d’une interview en espagnol, accordée à la chaîne Russia Today, à Tindouf . Selon lui, « si le recours au référendum (ndlr, au Sahara marocain) n’a pas pu se concrétiser, c’est a cause des obstacles créés par le Maroc et aussi par la faute du Conseil de sécurité qui n’a pas assumé les responsabilités qui sont les siennes ». Et pour étoffer ses affabulations, le chef des séparatistes n’a pas manqué l’occasion de clouer au pilori l’attitude de la France concernant le dossier saharien. Attitude de l’hexagone qu’il qualifie de « partialité avérée vis-à-vis de la politique d’hégémonie et d’occupation menée par le Maroc ».
Après ces accusations à tout vent, viennent les menaces. Ainsi, le sieur Brahim Ghali promet feu et sang si » le peuple sahraoui » ne recouvre pas ses droits. Dans ce cas de figure, il prévient que « les Sahraouis », surtout les jeunes, n’hésiteront pas à recourir à « d’autres moyens », en vue d’atteindre leurs objectifs indépendantistes. Ceci, tout en claironnant que » le terrorisme n’est pas la voie idoine à suivre ».
D’un autre côté, Brahim Ghali a comparé à une « grande victoire » le fait que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) considère que le Sahara marocain ne doit pas être inclus dans l’Accord agricole entre le Royaume et l’UE. Cependant, tout réjoui qu’il est, il semble atteint d’amnésie en oubliant que le Polisario a été débouté par la même CJUE qui, selon le principe que le statut du Sahara n’étant pas encore été arrêté par la communauté internationale, juge que le Front séparatiste n’est nullement concerné par de tels accords et n’a donc aucune ni légitimité de s’y opposer, ni même droit au chapitre.
« Le mensonge usurpe les apparences de la vérité », affirmait Christine de Suède au XVIIe siècle. Quelques siècles plus tard, le chef des séparatistes ment sans scrupules aux questions d’une journaliste tout acquise à sa cause, en déformant outrageusement les faits.
Larbi Alaoui