A partir de ce mercredi, le personnel de la Santé tient une grève de 48 heures pour dénoncer la sourde oreille du gouvernement à l’encontre de ses revendications.
Cette grève, initiée par la Fédération nationale de la Santé publique, affiliée à la FDT, sera observée dans tous les établissements hospitaliers dont les CHU, la direction centrale, les délégations régionales et les centres sanitaires. Les services des urgences et de la réanimation ne sont toutefois pas concernés par cette escalade.
Dans un communiqué, la Fédération, qui prévoit d’ailleurs une autre grève les 3 et 4 avril prochains, indique que le mouvement contestataire se poursuivra jusqu’à ce que les revendications des professionnels de la Santé soient exécutées. Ceux-ci réclament, entre autres, une augmentation du salaire fixe et une indemnisation pour les risques professionnels.
«Plusieurs réunions ont été tenus avec le ministère de la Santé et de nombreux engagements ont été pris. Pourtant, le département de Khalid Ait Taleb refuse de concrétiser ces accords», précise la Fédération.
H.M.
