Une unité canine de la gendarmerie pour arrêter un jeune Daeshien
Des inscriptions faisant l’apologie de Daesh ont été découvertes sur des murs de la commune de Mâaziz dans la province de Khémisset. Aussitôt, le président de la commune a alerté la brigade de la gendarmerie. Informé de ce fait, le procureur a donné l’ordre d’ouvrir une enquête judiciaire afin d’identifier l’auteur de ces inscriptions et déterminer leurs circonstances.
Les premières constatations ont révélé que l’écriture était le fait d’une personne lettrée. Par conséquent, l’enquête s’est dirigée vers les milieux censés maîtriser la langue arabe pour pouvoir écrire correctement, sans commettre de fautes linguistiques.
Et comme c’était en plein pays amazigh de Zemmour, les indices faisaient apparaître que l’auteur ne pouvait être qu’un jeune qui poursuit ses études dans l’un des établissements de la commune. C’est ainsi que la gendarmerie a eu recours aux chiens entraînés spécialement pour ce genre d’opérations. Grâce au flair de l’unité canine, les traces ont conduit au lycée Mokhtar Soussi où l’auteur des inscriptions a été démasqué. Il s’agit d’un élève de 17 ans qui poursuit ses études en classe de Tronc commun. Les gendarmes ont pu découvrir dans ses affaires des textes faisant l’apologie de Daesh et même des inscriptions gravées un peu partout sur les tables des salles de cours.
Le lycéen a été conduit à la brigade où un procès verbal lui a été dressé avant d’être présenté au parquet, alors que le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) est entré en ligne pour instruire cette affaire.
E.F.
