Enseignement supérieur: comment améliorer la qualité ? (VIDEO)
« Innovation dans l’enseignement supérieur, la recette du leadership », c’était le thème de la table ronde récemment organisée par Les inspirations ECO avec comme invités Olivier Aptel, Doyen et Directeur Général de Rabat Business School (RBS) et Ahmed Ennasri, Directeur académique de RBS.
«On s’aperçoit que beaucoup d’élèves, après le baccalauréat notamment, ou après leur diplôme de licence, par exemple, n’ont qu’une envie, c’est d’aller poursuivre à l’étranger. Ce qui n’est pas en soi une mauvaise chose. Ça se fait partout. Mais on peut quand même remarquer qu’il y a une forme de fuite des cerveaux qui, quelque part, n’est pas bonne pour un pays, pour son développement», souligne encore Olivier Aptel.
L’émergence des universités privées a, en somme, donné «la possibilité aux étudiants de passer une partie de leur parcours ici au Maroc, peut-être une autre partie à l’étranger, et de faire ce lien qui reflète finalement le Maroc, qui est un pays d’accueil, d’échange et d’ouverture sur le monde», souligne le directeur général de RBS.
En dépit des efforts consentis et de quelques réussites, beaucoup d’exigences restent à remplir afin de capter encore plus d’étudiants, notamment en matière de qualité académique afin que les universités privées marocaines puissent être reconnues à l’échelle internationale via des systèmes d’accréditation. Si on prend l’exemple des Business Schools, un étudiant marocain qui dispose, à deux pas de chez lui, d’une université accréditée par CISB, ou l’EFMD, aura une sérieuse alternative à des études à l’étranger.
«La qualité académique est un paramètre qui se travaille. Il y a des standards, des normes et des taux d’encadrement. Il y a des niveaux de recherche scientifiques à atteindre. Il faut aussi que les établissements d’enseignement supérieur soient capables de proposer dans leur cursus des opportunités d’expérimenter des périodes, notamment de mobilité internationale. Donc, il est important que, quels que soient les établissements, sur un programme de licence ou un programme de master, ils puissent proposer un ou deux semestres à l’étranger, en partenariat avec d’autres établissements à l’étranger», analyse le directeur général de RBS.