La commission ministérielle chargée du traitement des problématiques liées au statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale opte pour le principe de la main tendue pour ouvrir un débat global en vue de la réforme de ce système, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa.
A l’issue des deux réunions distinctes tenues par la commission ministérielle, d’abord avec la Fédération nationale de l’enseignement (FNE)-Tendance démocratique, et ensuite avec les quatre syndicats les plus représentatifs, à savoir la FNE (UMT), le syndicat national de l’enseignement (CDT), la Fédération libre de l’éducation (UGTM), la Fédération nationale de l’enseignement et le Syndicat national de l’enseignement (FDT), Benmoussa a indiqué que ces rencontres ont été l’occasion d’écouter les revendications des enseignants.
Les réunions ont également été l’occasion d’échanger autour des dispositions du statut unifié des fonctionnaires de l’éducation et des amendements proposés en vue d’aboutir à une version amendée, a-t-il dit dans une déclaration à la presse, mettant en avant la nécessité de la reprise des cours et du retour des enseignants dans les écoles pour accomplir leurs missions et garantir le temps scolaire des élèves.
Outre Benmoussa, la commission est composée du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, et du ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.
Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, avait fait savoir, plus tôt dans la journée, que le dialogue avec les syndicats se poursuit en vue de dissiper les craintes des cadres éducatifs au sujet de l’amélioration du statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale.
« Le gouvernement n’a d’autre objectif à travers le dialogue responsable avec les acteurs sociaux que la réforme du système éducatif et la réhabilitation de l’école publique, de la profession et de la qualité d’enseignement », avait souligné Baitas.
Le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives avaient signé, dimanche à Rabat, un accord portant sur l’amélioration du salaire des enseignants.
L’accord prévoit une augmentation des salaires de 1.500 dirhams par mois pour l’ensemble des fonctionnaires du secteur et apporte une solution à de nombreux dossiers catégoriels posés depuis plusieurs années.
S.L