Les funérailles du journaliste et l’une des figures emblématiques de la radio nationale, Mohamed Bendaddouch, ont eu lieu, lundi après la prière d’Al Asr à Rabat.
Après les prières d’Al Asr et du mort à la mosquée Chouhada, la dépouille de feu Mohamed Bendaddouch, qui s’est éteint à l’âge de 94 ans, a été inhumée au cimetière Chouhada.
Les obsèques de feu Mohamed Bendaddouch se sont déroulées en présence, notamment, des membres de sa famille et de ses proches, ainsi que de plusieurs personnalités des mondes des médias, du journalisme, de la culture et de la politique.
Dans une déclaration à la MAP, le journaliste et écrivain, Mohamed Seddik Maaninou, a indiqué que le champ médiatique national a perdu l’un de ses pionniers, feu Mohamed Bendaddouch qui a marqué de son empreinte le domaine de la radio tout au long de sa carrière qui a duré près de cinquante ans.
Le défunt a eu une riche et remarquable carrière qui a inspiré plusieurs journalistes du champ audiovisuel marocain, a-t-il dit, soulignant que feu Mohamed Bendaddouch était une référence dans le domaine des médias, car il était méticuleux et consciencieux dans sa rédaction et sa présentation des informations.
Figure de proue de la scène médiatique, Mohamed Bendaddouch fait partie des pionniers des ondes de la radio nationale qu’il avait intégrée en 1952.
L’une des voix radiophoniques les plus marquantes, le défunt avait occupé le poste de directeur de la radio nationale entre 1974 et 1986. Il était également conseiller en communication à l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Témoin incontournable de l’histoire du Maroc moderne, feu Bendaddouch avait assuré la couverture médiatique d’événements majeurs ayant marqué le Royaume, notamment les négociations de Madrid mettant fin à l’occupation espagnole du Sahara marocain, et la conférence de Casablanca de 1961 qui a acté la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
Dans un ouvrage intitulé « Ma vie avec le Microphone », Mohamed Bendaddouch relate, sous forme de souvenirs, sa vie professionnelle. L’ouvrage de 583 pages, publié en 2011, se veut comme l’histoire de la radio nationale et des événements phares qui se sont succédés depuis l’Indépendance jusqu’au crépuscule de sa carrière.
S.L.