Les enseignants ont entamé une grève mardi en protestation contre les dispositions du nouveau statut unifié, ce qui a provoqué la colère des Marocains, les parents d’élèves en particulier.
Au micro de Le Site info, nombreux sont ceux qui ont exprimé leur inquiétude suite à ce nouveau mouvement contestataire. «Seuls les élèvent paient les pots cassés. Il est totalement inconcevable que cette grève se poursuive. L’enseignement est sacré et ne doit pas être suspendu. Aujourd’hui, les parents d’élèves s’inquiètent quant au sort et à l’avenir de leurs enfants», a confié un homme.
Un élève, de son côté, a assuré qu’il poursuit ses études dans une école publique où les enseignants participent à la grève afin que le ministère réponde à leurs revendications. «Mes amis dans les écoles privées sont tellement chanceux. Ils sont à jour dans le programme de l’année scolaire et ne risquent pas d’être lâchés par leurs enseignants», a-t-il déploré.
«L’élève de l’école publique est une victime du conflit qui oppose le ministère aux enseignants», s’est insurgé un autre.
Rappelons que les enseignants du secondaire qualifiant ont annoncé l’organisation de grèves nationales à partir du mardi 31 octobre pour le même motif de leur refus catégorique du nouveau statut unifié. Et dans un communiqué, la Coordination nationale des professeurs du secondaire qualifiant a révélé organiser une grève nationale mardi 31 octobre et les 1er et 2 novembre
Ceci, simultanément avec l’organisation de sit-in protestataires au sein des établissements et devant les directions provinciales jeudi 2 novembre, ainsi que la poursuite du débrayage partiel de deux heures, le matin et l’après-midi, pendant le restant de la semaine.
H.M.