Fracture au bras de Omar Radi : la prison locale de Tiflet communique
L’Administration de la prison locale de Tiflet 2 a démenti les allégations publiées par le père du détenu (O.R) concernant les circonstances dans desquelles celui-ci a subi une fracture au niveau du bras, précisant que l’intéressé s’est fracturé en se livrant à un jeu de bras de fer avec l’un des détenus dans la cellule.
L’établissement pénitentiaire a indiqué, dans une mise au point, que le père du détenu a mis en doute les circonstances dans lesquelles son fils avait subi cette fracture, alors que ce dernier l’avait personnellement informé lors de sa visite à l’hôpital, avec l’autorisation de l’administration de l’établissement.
La même version a été confirmée par l’intéressé en réponse à la question du personnel médical qui s’est occupé de son état, précise l’établissement pénitentiaire.
Selon la même source, le père du détenu a publié ces fausses allégations en collaboration et en connivence flagrante avec l’organisation « Reporters sans frontières », qui a également relayé un tweet erroné et tendancieux à ce sujet, fidèle à son habitude de parti pris à l’encontre des institutions du Royaume.
L’administration de la prison locale a, en outre, indiqué que depuis l’arrestation de son fils pour viol et espionnage au profit d’organisations étrangères, la personne en question a pris l’habitude de cracher son venin contre l’État et ses institutions, en promouvant des mensonges et des informations erronées et en se vantant de ses liens avec des organisations étrangères.
La même source soutient que depuis l’arrestation de son fils, le père en question s’ingéniait à tirer profit de cette affaire à travers la diffusion de fausses allégations gratuites servant les agendas subversifs d’organisations connues pour leur hostilité à l’encontre du Maroc. Aussitôt informée de l’accident, l’administration de l’établissement a assuré avoir transféré le détenu à l’hôpital pour recevoir les examens médicaux nécessaires et subir une opération chirurgicale au niveau de son bras.
Contrairement aux allégations du père du prisonnier, selon lesquelles la Délégation générale ne l’a pas informé de l’état de son fils, l’administration de l’établissement avait pris l’initiative de l’informer et l’avait également autorisé à rendre visite à son fils à l’hôpital comme le stipule la loi dans telles situations, sans discrimination ou négligence aucune, poursuit la même source.
L’administration de l’établissement a informé le parquet compétent de l’incident, qui a ordonné à la police judiciaire l’ouverture d’une enquête dans cette affaire, assure la mise au point.