Ghizlane Mamouni, avocate et présidente de l’association «Kif mama kif baba», a indiqué que les rumeurs qui circulent sur le Code de la famille portent atteinte à ce chantier royal. «Les auteurs de ces fausses allégations doivent être durement sanctionnés», a-t-elle jugé.
Contactée par Le Site info, Mamouni a indiqué, par ailleurs, que la Moudawana doit être revue de fond en comble vu que la version actuelle est intimement liée aux préceptes religieux.
Concernant les revendications qui seront exprimées à la commission chargée de réviser le Code de la famille, la présidente a noté l’interdiction du mariage des mineures, revoir la pension alimentaire et changer la loi pour la garde de l’enfant en cas de divorce… «Les biens du couple doivent être répartis à parts égales en cas de séparation. Dans la majorité des cas, la femme dévoue sa vie aux enfants tandis que l’époux construit sa fortune. Après le divorce, la mère de famille se retrouve sans ressources», a-t-elle déploré.
En parallèle, l’avocate a appelé à interdire la polygamie, à instaurer l’héritage égalitaire et à autoriser le testament.
H.M.