La France réagit à l’assassinat des deux Marocains au large de Saïdia
La France a interagi concernant l’assassinat odieux et lâche de deux Marocains, dont l’un porte la nationalité française, tués par balles par les garde-côtes du pays voisin de l’est. Le « crime » de ces deux victimes est d’être entrés sur jets-ski par erreur, à la tombée de la nuit, dans les eaux territoriales de ce pays, alors qu’ils profitaient de leurs vacances estivales.
Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a confirmé, ce vendredi 1er septembre, relayant l’AFP, le décès d’un ressortissant français, ainsi que la captivité d’un autre par les autorités algériennes, et ce, dans une affaire concernant plusieurs citoyens français, sans néanmoins donner plus de détails sur les circonstances exactes de cette affaire qui a secoué aussi bien l’opinion publique marocaine qu’internationale.
Le communiqué a indiqué également que le Centre de crise et de soutien du Département de Catherine Colonna et les ambassades de France à Rabat et à Alger sont en contact permanent avec « les familles de nos concitoyens auxquelles nous présentons notre soutien inconditionnel ».
À rappeler que de nombreux internautes se sont réveillés, jeudi 31 aout dernier, sous le choc de la vidéo de l’assassinat du jeune Franco-Marocain, Bilal Kaïssi, par des tirs pusillanimes de gardes-côte algériens. De leur côté, les autorités algériennes s’entêtent dans leur folie meurtrière et leur hostilité injustifiée envers le Royaume, en retenant encore la dépouille de l’autre Marocain tué, alors que la famille du défunt appelle au rapatriement de son corps afin qu’il soit inhumé, selon les préceptes sacrés de la Charia islamique, préconisant l’inhumation des personnes décédées le plus vite possible après la mort.
Préceptes ignoblement ignorés par les autorités d’un pays soit-disant arabo-musulman et voisin ! Ces autorités ont, en plus, interpellé un autre citoyen franco-marocain après l’avoir blessé, sous le fallacieux prétexte que lui aussi est entré dans les eaux territoriales algériennes, par erreur à la tombée de la nuit, et après une panne sèche de son jet-ski.
Alors qu’humainement parlant, il aurait fallu lui prêter assistance et le renseigner sur la façon de rebrousser chemin et de rentrer à Saïdia!
Larbi Alaoui