Des militants écologistes ont réitéré leurs appels à l’arrêt de la plantation des palmiers-dattiers sur les avenues de la capitale économique du Royaume.
Ceci, par une pétition à ce sujet environnemental, adressée à la maire RNIste de Casablanca, Nabila Rmili. De même que les pétitionnaires ont insisté sur le remplacement des palmiers par d’autres arbres d’ombrage, en soulignant que cette idée devrait être généralisée dans d’autres villes marocaines.
Dans le même sillage, et à propos de cette revendication écologique, la présidente du Mouvement « Maroc Environnement 2050 » a déclaré à Le Site info que la situation n’a pas changé d’un iota et qu’elle n’a encore reçu aucun écho positif des arrondissements de Casablanca, à l’exception unique de celui de l’arrondissement Ain Chock.
Salima Belemkaddem, architecte paysagiste, a également regretté de n’avoir reçu aucune réponse de toutes les villes du Royaume. « Exception faite de la commune de la ville de Chichaoua ! », a-t-elle toutefois précisé. Notre interlocutrice a poursuivi: « En pleines conjonctures environnementales que vit le Maroc, et qu’il connaîtra encore pendant des décennies, j’appelle à l’intervention urgente de l’arrêt de cette pratique qui nuit au patrimoine urbanistique et civilisationnel. Et ce, en interdisant la plantation de palmiers ‘roumi’ dans toutes nos villes et celle des palmiers ‘beldi’, en dehors de leur milieu naturel ».
L.A.