Moulay Ahmed Afilal a indiqué que les autorités, en collaboration avec la police administrative, mènent une large campagne contre les charrettes à traction animale.
Dans une déclaration à Le Site info, l’adjoint au maire a assuré que plusieurs charrettes ont été saisies après avoir commis des infractions, soulignant que le Conseil de la ville cherche toujours un compromis pour préserver les droits de leurs propriétaires avant qu’elles ne soient interdites.
«Nous n’allons pas les priver de leur seul moyen de subsistance. Nous comptons trouver une formule qui préservera les intérêts de toutes les parties», a rassuré Afilal.
Rappelons qu’afin de faciliter la circulation en ville, Nabila Rmili, la maire de Casablanca, avait pris la décision d’interdire la circulation aux charrettes tirées par des animaux. Près de 300 charrettes tirées par des animaux sont en circulation libre dans la métropole. La décision de les interdire en ville pose problème pour cette catégorie, qui demande aux autorités de lui trouver une solution alternative.
Le secrétaire général du syndicat des charrettes traditionnelles, affilié à l’Union des Syndicats du Maroc, Abdellatif Zrou, nous a indiqué que le nombre de ces ʺvéhicules de fortuneʺ serait de 300 ʺkoutchisʺ à Casablanca, dont 116 disposent d’une autorisation pour exercer légalement.
H.M.
