Hachem Bastaoui s’insurge maintenant contre le carnaval de « Boujloud » (VIDEO)
Le fils de Feu le grand artiste Mohamed Bastaoui vient de découvrir, tel que Don Quichotte de la Mancha, un nouveau champ de bataille contre des moulins fictifs.
Cette fois-ci, l’acteur qui a bien fait de mettre fin à une courte et éphémère carrière, Hachem Bastaoui, a pris comme cible le carnaval de « Boujloud » (littéralement « L’homme aux peaux »). Il s’agit, pour rappel d’un évènement festif célébré en particulier par les Amazighs marocains, mais aussi dans d’autres contrées et villes du Royaume à l’occasion de la célébration de l’Aïd Al-Adha.
Mais Hachem Bastaoui y trouve à redire, comme s’agissant de carrières de ses ex-collègues et artistes marocains, femmes et hommes qu’il somme de se « repentir » et de mettre un point final à leur carrière artistique sous peine de finir dans le feu de l’enfer.
Mais revenons à « Boujloud »! Dans une story via son compte officiel Instagram, -n’est-ce pas que c’est une autre invention de Satan que ces réseaux sociaux?- Hachem Bastaoui a commenté d’une façon si subliminale, comme à son accoutumée: « C’est quoi ce patrimoine? Depuis quand les hommes mettent-ils du rouge à lèvres dans un patrimoine? De quel patrimoine s’agit-il? Nous sommes en train de lutter contre le phénomène des cheikhates et de l’amoralité. Que Dieu veuille pardonner aux femmes, à nos sœurs et à nos enfants et pardonner aussi à toutes et à tous! Nous sommes des hommes et nous combattons ceux qui parlent de patrimoine ».
Et de poursuivre, toujours subliminalement: « Vous avez aussi de longues chevelures, des perruques et des rouges à lèvres! Les Amazighs dénoncent cela. Nous connaissons nos frères amazighs et nous les avons fréquentés. Ils sont innocents de tout cet embrouillement ».
Et ce n’est pas tout comme délires car « Cheikh » Hachem, le Gourou des temps modernes, a encore tenu à préciser: « Ne dites plus patrimoine! Ce n’est point de la masculinité (« Rajla », selon ses dires), mais du rouge à lèvres. Autrefois, on ne mettait que quelques peaux et on laissait les enfants s’amuser. Le rouge à lèvres et le maquillage des ongles sont du fait des femmes chez elles! Ne mélangez pas tout et n’embrouillez pas des enfants musulmans qui seront des hommes durs! ».
A rappeler que le carnaval de « Boujloud » consiste à ce que des hommes se couvrent de peaux de bêtes sacrifiées à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, un évènement festif ancré dans les us et coutumes des Amazighs marocains, de génération à génération depuis des siècles. C’est également une occasion conviviale propice de faire perdurer les rites des ancêtres, ayant une relation étroite avec la célébration de cette fête religieuse et familiale, dans de nombreuses régions et villes du Royaume.
Larbi Alaoui