Plusieurs Marocains ont exprimé leur colère suite à la hausse vertigineuse des prix des moutons à l’occasion de l’Aïd Al-Adha.
Sur la Toile, de nombreux internautes ont affiché leur désarroi, craignant que les coûts continuent de grimper pendant cette semaine avant la fête. Ils ont d’ailleurs pointé du doigt les «chennaka» qui contribuent, selon eux, à la flambée des tarifs dans les marchés à bétail.
Ainsi, nombreux sont ceux qui ont appelé le ministère de l’Agriculture à sévir contre ces intermédiaires, estimant que les prix des moutons ne sont pas à la portée de toutes les bourses.
Rappelons que l’offre nationale globale en animaux destinés à l’Aïd est estimée à 7,8 millions de têtes, dont 6,3 millions d’ovins et 1,5 millions de caprins. Une offre qui dépasse la demande, estimée à 5,6 millions de têtes, dont 5,1 millions d’ovins et 500.000 têtes de caprins, selon le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.
Au volet sanitaire, le ministère a assuré le suivi, le contrôle sanitaire et la protection du cheptel contre les maladies infectieuses, le contrôle du fourrage et des médicaments vétérinaires utilisés, le contrôle de l’approvisionnement en eau du bétail, en plus de la création de 34 marchés temporaires pour les ovins et les caprins.
Pour leur part, les services de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) ont mené des opérations d’inspection ayant permis de mettre en évidence la qualité du cheptel national, grâce à un suivi et une surveillance sanitaire assurés sur l’ensemble du territoire national.
H.M.