L’ancien-actuel patron du parti islamiste a exprimé son « grand étonnement », concernant les voix qui se sont fait entendre d’acteurs de défense des droits humains, appelant à interdire le mariage de jeunes filles mineures au Maroc.
Aussi, lors d’une réunion des membres de son parti, tenue pendant le dernier week-end, Abdelilah Benkirane a-t-il tenu à affirmer que les personnes « qui œuvrent à l’interdiction du mariage des mineures considèrent que les relations sexuelles hors mariage font partie des libertés individuelles » (sic).
De même que le secrétaire général du PJD a cru bon critiquer ceux-là qui appellent à cette interdiction, tout en soulignant que « cette frange est la même qui considère que les relations sexuelles, entretenues par des jeunes filles mineures hors mariage, sont consenties (re sic).
A rappeler que Benkirane avait précédemment critiqué les appels de certains mouvements féministes marocains, demandant l’annulation de la loi criminalisant des relations sexuelles hors des liens du mariage. Il a également, et encore, exprimé son étonnement vis-à-vis de l’appel de Marocaines qui demandent que l’article 90 du Code pénal marocain soit purement et simplement annulé. Lequel article criminalise toute relation sexuelle entre une femme et un homme, entretenue hors de l’institution du mariage, comme il est mentionné que ladite relation est sanctionnée par la loi, allant même jusqu’à une peine d’emprisonnement.
Le SG du PJD a aussi ajouté que le Royaume est menacé, aujourd’hui, dans « sa référence islamique », tout en insistant que cette dernière doit être accompagnée du respect des spécificités musulmanes et de l’absence de descentes dans des habitations des citoyens. Et ce, « car cela fait partie des constances de la Charia islamique », a conclu Abdelilah Benkirane.
Larbi Alaoui
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