Peut-on imaginer ce que gagnent les gardiens de voitures, sans autorisation aucune du droit légal d’exercer ce métier?
Des broutilles, pensent d’aucuns sûrement! Que nenni, c’est une profession, certes illégale, selon la loi marocaine, mais très lucrative.
Au fait, ces « gilets jaunes » improvisés, exploitant impunément les avenues et rues de Casablanca, comme seul flagrant exemple des villes du Royaume, gagnent au moins 1000 DH par jour et certains parviennent à glaner la « modique » somme de 10.000 DH par mois.
Ceci, selon les données révélées par le président de l’Instance nationale de protection des biens publics, Abdelali Sellali. Celui-ci, dans un entretien accordé à l’émission « Baghi taâraf » (Voulez-vous savoir?) de la station radio « Aswat », il a affirmé que ces gardiens de voitures arrivent, par mois, à gagner facilement le montant d’argent sonnant et trébuchant de 10.000 DH, pour les mois veinards et « débrouillards ». Pour ne pas dire les moins « filous »!
Il a aussi précisé que le montant astronomique et vraiment très impressionnant de 10.000 DH est gagné surtout pendant la saison estivale, au niveau des plages casablancaises, de Aïn Diab et autres, tout en soulignant que certains de ces gardiens érigent même des barrières en fer, marquant ainsi leur « territoire, sans nulle clause de dispositions d’un texte légal.
Toute cette affaire de « gilets jaunes » voraces se produit au moment où des acteurs associatifs marocains appellent le ministère de l’Intérieur à son intervention, dans le but du respect strict de la loi et de l’interdiction de ces « gilets jaunes » à continuer à exploiter les citoyens de cette façon « abjecte », incivique et cupide.
Par ailleurs, la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) avait précédemment exprimé son indignation quant à la situation déplorable et intolérable.
Larbi Alaoui