Il est prévu que l’Exécutif adopte un nouveau projet de loi stipulant des sanctions et des amendes dépassant, parfois, les 5.000 dirhams, à l’encontre de parents et tuteurs d’élèves et ce, pour lutter contre l’abandon scolaire précoce.
Cette décision entre dans le cadre du projet concernant l’enseignement scolaire que le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a remis au Conseil supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche scientifique. Et selon ce projet gouvernemental, dont Le Site info détient copie, il est souligné que dans le cadre du renforcement des efforts déployés par l’Exécutif pour lutter contre la désertion scolaire de nombreux apprenants, l’autorité gouvernementale chargée de l’enseignement scolaire met en œuvre la création d’un système anticipant les élèves susceptibles d’abandonner précocement leurs études ou ceux qui souffrent de problèmes de santé physique ou psychique dont pâtit leur cursus scolaire.
Le même projet a précisé que l’Etat a pensé aux familles démunies auxquelles il compte réserver des subventions directes afin de les assister et de les encourager à la garantie de la scolarisation de leurs enfants au sein de l’enseignement scolaire obligatoire, ainsi que de protéger les enfants des dangers inhérents au décrochage scolaire, conformément aux dispositions de la loi-cadre à ce sujet.
De même que ledit projet a souligné que les parents ou les tuteurs, responsables légalement des enfants, et qui passent outre aux articles 6 et 7, stipulant l’obligation d’inscrire les enfants à l’enseignement scolaire, sont passibles d’amendes de 2.000 à 5.000 DH. Des montants qui passeront au double, en cas de récidive de parents ou tuteurs récalcitrants, a averti le projet.
Celui-ci a également tenu à rappeler que l’enseignement est obligatoire pour les enfants marocains des deux sexes, depuis l’année où ils atteignent 4 ans jusqu’à 16 ans révolus, dont les enfants souffrant de handicap ou dans une situation spécifique.
Larbi Alaoui