La chambre pénale de première instance de la cour d’appel à Casablanca a reporté jeudi le procès de Dr Hassan Tazi, le propriétaire d’une clinique privée, son épouse et six autres individus au 25 mai prochain.
Le juge a également rejeté la demande de mise en liberté provisoire au profit des suspects.
Le médecin est soupçonné d’avoir usé de sa notoriété et de l’image de certains de ses patients (présentés comme démunis) sur les réseaux sociaux, afin de soutirer des sommes importantes, des « dons » selon lui et son entourage, pour couvrir les dépenses de certaines opérations.
Hassan Tazi fait face à de lourdes accusations passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison. Hormis lui et son épouse, le frère du Dr Tazi et trois autres personnes sont également impliqués dans l’affaire. Ces derniers sont accusés de « traite d’êtres humains », d’« exploitation de la vulnérabilité des personnes à des fins commerciales », d’« escroquerie envers des bienfaiteurs qui agissaient de bonne foi », de «falsification de factures de traitement et de dossiers médicaux », d’« exploitation de mineurs souffrant de maladie chronique », de « faux et usage de faux », ainsi que de « constitution d’une bande criminelle ».
H.M.