Maroc

L’inévitable clash entre la commune de Salé et la Redal

Après la catastrophe qu’a connue la ville de Salé, suite aux fortes précipitations du jeudi 23 février, que tous les Slaouis appellent désormais, le jeudi noir, les doigts ont pointé directement et initialement la société Redal, filiale de Veolia, chargée de la distribution de l’eau, de l’électricité et de l’assainissement. Aussitôt, le directeur général de ladite société a tenu à éclairer l’opinion publique sur les véritables causes de ce désastre.

Dans une rencontre avec les élus de l’opposition, notamment du PAM, le DG a été plus que clair en indiquant que le véritable responsable de ce qui s’est passé ce jour là, est bel et bien le conseil communal. Celui-ci, conduit par une majorité PJD, à la tête de laquelle se trouve Jamaâ Moatassim, le bras droit de Benkirane et son directeur de cabinet, aurait selon le DG effectué des travaux au niveau de plusieurs axes, sans avoir pris la peine de se référer à des études préalables ni à des expertises.

C’est le cas, de l’entrée principale en provenance de Meknès, l’entrée en provenance de Kénitra, Les vallées de l’Oulja et Ank Jmel. Or, dit-il, ce sont précisément ces axes qui ont été derrière les inondations que Salé n’a jamais vécues auparavant.

Mais, de son côté le président de la commune urbaine de Salé accuse la société Redal, d’être responsable de la situation qui a prévalu et la menace de poursuites et de sanctions, au moment même où le ministère de l’intérieur est en train d’étudier  les amendements à apporter à son contrat de gestion déléguée.

Des accusations mutuelles, qui augurent de belles empoignades.

M.D


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