Le PJD conteste la poursuite des ses membres par la loi antiterroriste
Les membres de la jeunesse du parti de la justice et du développement (PJD), poursuivis par les termes de la loi antiterroriste, suite à l’apologie sur internet du meurtre de l’ambassadeur de la Fédération de Russie en Turquie, risquent d’écoper de lourdes peines.
Mais leur avocat maître Abdessamad El Idrissi, qui est lui-même membre du secrétariat général du parti, a contesté ces poursuites et a déposé un recours en annulation du communiqué commun signé par les ministres de l’intérieur et celui de la justice et des libertés. Le tribunal administratif examinera cette requête le 8 mars prochain, et se prononcera pour dire si oui ou non, le ministre de l’intérieur a la qualité de saisir le parquet, puisque c’est sur la base du communiqué publié le 22 décembre, que les poursuites ont été engagées.
Le collège des avocats de ces activistes, considère, en effet, que la décision prise par les deux ministres est entachée de vices de forme et de contenu et que seul le ministre de la justice est habilité à saisir le parquet.
Le PJD soutient, par ailleurs, que ses activistes devraient être jugés selon les termes du code de la presse.
T.J