Prix pendant Ramadan: bonne nouvelle pour les Marocains
La situation des marchés est bonne en termes d’approvisionnement durant la période allant du 1er Chaabane au 5 Ramadan 1444, selon la Direction de la Concurrence, des Prix et de la Compensation (DCPC), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.
La plupart des produits et denrées de base sont disponibles sur les marchés nationaux et en quantités suffisantes pour couvrir les besoins pendant le mois sacré du Ramadan, indique la Direction dans un communiqué relatif à la 1ère réunion de la Commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle des prix et de la qualité, tenue mardi.
Et de noter que les différents Départements de tutelle déploient des efforts dans le cadre de commissions mixtes ou individuellement en vue d’inciter les professionnels et les acteurs des secteurs économiques producteurs de biens de consommation à augmenter l’offre pour couvrir les besoins du marché et limiter la hausse de leurs prix.
En outre, le communiqué fait savoir que pour les produits énergétiques, le Maroc dispose de stocks suffisants pour couvrir les besoins entre un mois et 50 jours, sans compter les importations attendues dans les prochains jours.
En ce qui concerne les produits agricoles, le stock du pays en blé tendre et en blé dur est suffisant pour couvrir les besoins de consommation pendant une période de plus de trois mois pour le premier et de deux mois pour le second.
Pour ce qui est des légumes, les prévisions du ministère de l’Agriculture indiquent que la production au cours des prochaines semaines devrait augmenter, notamment celle des produits dont les prix ont connu une hausse récemment.
Ainsi, selon le ministère, la production de tomates destinées à la consommation intérieure pendant le mois de Ramadan atteindra 90.000 tonnes, les oignons 90.000 tonnes et les pommes de terre 100.000 tonnes. De plus, la production de lait a connu une amélioration, ce qui a contribué à l’abondance de cette matière sur le marché et à couvrir les besoins de consommation.
S’agissant de la viande, le communiqué rappelle que depuis le début de cette année, près de 7.000 tonnes de têtes de bovins ont été importées pour renforcer l’offre au niveau du marché national. Quant au poisson, la production destinée à la consommation durant le mois de mars courant s’est élevée à 20.000 tonnes.
En ce qui concerne les produits manufacturés, le ministère de l’Industrie et du Commerce a veillé à la disponibilité de ces matières en quantités suffisantes pour répondre aux besoins de la demande, note la même source.
Afin de renforcer l’offre des biens de consommation, notamment de base, dont la production locale ne suffit pas à répondre aux besoins de la demande intérieure, le Maroc a recours à leur importation. Pour limiter la hausse des prix de nombreux produits importés, plusieurs mesures ont été prises, telles que la suspension des droits de douane.
Pour ce qui est des prix observés, il a été constaté globalement une stabilisation durant la première semaine de Ramadan par rapport à la dernière semaine de Chaabane, mais ils restent élevés par rapport à la même période de l’an dernier.
Concernant les légumes, ils ont récemment enregistré une nouvelle hausse, les prix moyens des tomates et des pommes de terre ayant atteint, au niveau national, 10 dirhams le kilo, et les oignons 14 dirhams.
Cette hausse, poursuit le communiqué, est principalement due au prix de certaines denrées produites localement, comme les légumes et la viande rouge, en raison de plusieurs facteurs dont le plus important est la rareté de l’eau au cours de la campagne agricole écoulée et la vague de froid qu’a connue le pays durant cette période, en plus des coûts de production élevés dans les fermes.
Cependant, souligne le communiqué, un certain nombre d’indicateurs indiquent que les prix connaîtront, à partir de cette semaine, des baisses de leurs niveaux, notamment ceux des tomates et des pommes de terre, en particulier avec la hausse des températures.
S.L