Nabil Benabdallah accuse le gouvernement de fuir ses responsabilités
Intervenant ce mardi dans une émission sur la chaîne Al Aoula, Nabil Benabdellah, secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a affirmé qu’il n’est pas demandé au gouvernement de se dédouaner de ses responsabilités en prétextant les raisons de la situation socioéconomique actuelle.
Le patron du PPS souligne qu’il est temps pour le gouvernement de ne plus se cacher la face en invoquant les répercussions de la pandémie de la covid-19, la sécheresse, le manque de pluviométrie et la guerre russo-ukrainirenne. Il a également souligné que les Marocains attendent que l’Exécutif mette en œuvre les dispositions de son programme présenté sous l’Hémicycle et non pas se contenter de trouver des justifications aux crises répétitives.
De même, Nabil Benabdallah s’est demandé pourquoi le gouvernement a abandonné le Nouveau Plan de développement, bien qu’il ait annoncé qu’il sera une référence et un guide à suivre. Il s’est également demandé quel est le résultat de l’intervention de l’Exécutif dans l’opération de contrôle des prix dans les différents points de vente marocains.
Le chef du parti du livre a rappelé que les prix des oignons, des pommes de terre et des tomates ont battu des records ces derniers jours et que cela montre que le gouvernement a échoué à mettre fin aux agissements mercantiles des hordes d’intermédiaires et autres spéculateurs.
Le SG du PPS a aussi précisé que le vide législatif, dont souffre l’opération d’approvisionnement des marchés, souks et points de vente du Royaume, de fruits et légumes, interpelle le gouvernement Akhannouch. Et de déplorer que certaines personnes s’évertuent mercantilement et impunément à emmagasiner des quantités conséquentes des produits précités et attendent la pénurie de celles-ci dans les marchés pour les revendre à des prix exorbitants.
De surcroît, le patron des camarades de Feu Ali Yata et du « Sage » du parti, Ismail Alaoui, a rappelé que le gouvernement a refusé d’écouter les initiatives législatives que le parti du Livre avait proposé à la Chambre des représentants. Des initiatives qui visaient, selon lui, à contrôler davantage la loi du marché et garantir l’approvisionnement des points de vente nationaux en besoins essentiels et dans des circonstances saines. Le but final étant de perdurer la stabilité sociale des Marocains.
Larbi Alaoui