Casablanca: les flaques d’eau des dernières pluies transformées en foyers de pollution
La députée Loubna Sghir, membre du groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme, à la Chambre des représentants, a déploré que des flaques d’eau, occasionnées par les récentes pluies à Casablanca, soient transformées en foyers polluants menaçant la santé des citoyens, surtout dans les avenues et rues du Hay Hassani.
De même que ces flaques d’eau sont la cause de prolifération d’insectes, de virus et de microbes, ainsi que de l’amas d’ordures ménagères, a précisé la députée du parti du Livre dans une question écrite, adressée au ministre de l’Intérieur.
Et de souligner qu’une telle situation environnementale nécessite l’intervention urgente et efficiente des parties publiques concernées, dont celles du Département de Abdelouafi Laftit. Et ce, a poursuivi Loubna Sghir, dans le but de la protection de la santé des citoyens, de la sauvegarde de l’environnement et de la sécurité de la population qui souffre de ces étendues d’eau stagnantes, véritables nids de microbes, constituées par les récentes précipitations, mais demeurées sans contrôle, ni prévention.
La députée PPSiste a également souligné que la création de bassins de rétention des eaux pluviales, dont ceux destinés à récupérer les eaux polluées de précipitations, doit répondre à des critères techniques, écologiques et sanitaires très rigoureuses. Ce qui est susceptible de contribuer à ce que ce projet soit durable et non alternatif à la généralisation du réseau d’assainissement.
Cependant, il a été constaté le laisser aller manifeste en ce qui concerne ce domaine de raccordement de tout-à-l’égout des habitations, a regretté Loubna Sghir, tout en alertant sur une probable et véritable catastrophe écologique et sanitaire si les choses restent en l’état.
Larbi Alaoui