Maroc

Les dangereux « dos d’âne » de Casablanca arrivent au Parlement

Le député istiqlalien Hassan Berkani, membre du groupe parlementaire de l’Unité et de l’Egalitarisme, à la Chambre des représentants, s’est vivement insurgé contre le nombre de ces ralentisseurs, appelés communément « dos d’âne », qui constituent de nombreux problèmes, à Casablanca.

Dans une question écrite, adressée au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, le parlementaire du parti de la Balance a déploré que la population de la capitale économique, particulièrement les conducteurs, pâtissent énormément du grand nombre de dos d’âne.

Et ce, car ces derniers sont devenus une véritable hantise et un cauchemar pour les voitures et les deux roues, tant les pannes répétitives et les dégâts mécaniques qu’ils provoquent sont conséquents. En plus, ces ralentisseurs sont un obstacle à la fluidité de la circulation et les dangers qu’ils constituent pour la sécurité et la santé des usagers de la route sont manifestes.

Le membre de la Commission de l’Intérieur, des Collectivités territoriales, de l’Habitat et de la Politique de la ville a également expliqué qu’une ville comme Casablanca, connaissant une densité de la population très élevée, a un besoin urgent de remise en question de ces dos d’âne qui en défigurent les sites et monuments. Comme ils créent plusieurs problèmes, surtout au niveau de la circulation de tous les usagers de la route, ainsi que des embouteillages à répétition.

Aussi, le député istiqlalien a-t-il interpellé le ministre de l’Intérieur sur les meures urgentes que compte prendre son Département afin de trouver une solution à cette crise de la circulation dans le périmètre urbain de la capitale économique, et mettre, ainsi, un terme aux désagréments résultant du grand nombre de dos d’âne.

L.A.


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