Etudiants marocains de retour d’Ukraine: les parents en colère contre Miraoui
L’Association nationale des parents d’étudiants marocains de retour d’Ukraine fustige les déclarations du ministre de ľenseignement supérieur
L’Association nationale des parents d’étudiants marocains de retour d’Ukraine a fustigé les déclarations faites par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation auprès du Comité de l’éducation, de Culture et de communication de la Chambre des représentants. Abdellatif Miraoui avait indiqué que le niveau des étudiants de retour de l’Ukraine laisse à désirer, ce qui a fait réagir ladite association, estimant que ces déclarations méprisent et contestent l’efficacité des cadres de ce pays.
L’association a indiqué dans un communiqué que ces déclarations pourraient porter préjudice aux relations entre le Maroc et l’Ukraine sachant qu’ elles coïncident avec la nomination d’un ambassadeur officiel au Maroc. Elle met en garde contre les retombées de tels propos qui pourraient mettre en péril les relations bilatérales entre les deux pays.
L’association a considéré les déclarations du ministre comme étant « une violence psychologique vis à vis de ces étudiants qui ont tant souffert de la guerre et de ses retombées », les qualifiant aussi d’« irresponsables ».
L’association estime que ces déclarations contreviennent aux conventions internationales des droits de l’Homme ratifiées par le Maroc. Elles les qualifie de discriminatoires envers leurs enfants, ajoutant qu’elles affectent aussi tous les diplômés des pays d’Europe de l’est et notamment ceux des universités ukrainiennes
La commission a souligné que ces déclarations, dans lesquelles le ministre a trouvé une échappatoire « témoignent de son échec retentissant à gérer ce dossier, exigeant l’arrêt immédiat de ce genre de propos scandaleux ».
La commission a aussi réitéré la question du concours d’accès aux universités marocaines, arguant que « le concours, qui n’est pas, selon eux, un critère d’admission, est depuis le début discriminatoire et exclusif, car il est déterminé par la demande et non par l’offre, et que la plupart des étudiants ont boycotté le concours en raison du manque de crédibilité, d’inégalité et de confiance vis-à-vis du ministère, qui n’a pas tenu ses promesses ».
Enfin l’association a appelé à l’ouverture d’un dialogue responsable pour trouver une solution impartiale et débattre les résultats du dernier dialogue
S.L.