L’Boulevard: la vérité sur les rumeurs d’agressions sexuelles (DGSN)
Après les regrettables et inadmissibles actes de violence et de vandalisme qui ont malheureusement émaillé le concert du Festival L’Boulevard, vendredi dernier, la préfecture de la Sûreté nationale de Casablanca a formellement démenti que ses services, chargés de la police judiciaire et de la sécurité publique, aient reçu des plaintes concernant des agressions sexuelles ou des vils de jeunes femmes.
Et un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale, publié ce lundi 3 octobre courant, a réitéré que toutes les rumeurs fallacieuses, partagées sur de nombreuses pages des réseaux sociaux, prétendant qu’une mineure a été violée, alors que les vêtements d’autres jeunes filles ont été arrachés pendant le concert, sont dénuées de tout fondement.
De même que la DGSN a tenu à assurer que ses services ont eu recours à la consultation des registres des établissements hospitaliers, des institutions médicales et des services de la Protection civile, ce qui a permis de constater que nulle agression sexuelle n’a été signalée et qu’aucune plainte de prétendue victime de viol n’a été déposée.
Tout en condamnant ces rumeurs insidieuses et mensongères, portant atteinte à la sécurité des citoyens, la préfecture de la police casablancaise, en revanche, a assuré que ses services ont réussi à interpeller, pour des motifs différents vingt personnes, en marge des évènements de violence et de vandalisme perpétrés lors du concert du Festival L’Boulevard.
Ainsi, parmi les vingt personnes, six ont été arrêtées pour état d’ivresse avancé et pour détention de boissons alcoolisées, alors que deux personnes l’ont été pour détention et consommation de drogue. Deux autres individus ont été interpellés pour avoir perpétré coups et blessures à autrui et dix sont accusés de vols.
Tous ces mis en cause ont été l’objet d’enquêtes judiciaires, sur instructions du parquet général compétent, tandis que les opérations de visionnage des enregistrements des caméras de vidéosurveillance, ainsi que les mesures de reconnaissance faciale, sont toujours en cours, dans le but de l’identification et de l’interpellation de toutes les personnes impliquées dans ces actes criminels de violence e de vandalisme.
L.A.