L’organisation séparatiste continue d’essuyer des revers cinglants à l’échelle internationale. Ainsi et après que le gouvernement espagnol, appuyé par les députés socialistes, a rejeté une motion, présentée au Senat pour la reconnaissance de la république sahraouie imaginaire, l’Union européenne se penche à nouveau sur le dossier des détournements de l’aide humanitaire destinée aux séquestrés de Tindouf.
Ce sont des organisations espagnoles et européennes, qui ont pignon sur rue, qui ont saisi le parlement européen et la commission européenne pour dénoncer les détournements systématiques de cette aide, qui est devenue une source d’enrichissement des dirigeants du polisario.
Cette plainte a été déposée par l’organisation « la main blanche » qui, dans un rapport déposé sur les bureaux des responsables européens, indique que l’aide aux réfugiés fait l’objet d’un véritable vol bien organisé et que 90% des produits qui parviennent à Tindouf sont vendus à des réseaux de trafiquants qui sévissent dans la région du nord de la Mauritanie et du nord du Mali. Ce détournement, d’après cette organisation, est sciemment ignoré par deux associations qui soutiennent le polisario appelées « les amis du polisario » et « Euskadi ».
Parallèlement, un syndicat espagnol a déposé une plainte contre des ONG espagnoles et le polisario, accusés de détournement de plus 3.3 millions d’euros accordés par des institutions publiques basques aux séparatistes entre 2008 et 2015.
A rappeler que le bureau européen de lutte contre la fraude avait épinglé en 2016, les autorités algrériennes et le polisario, au sujet des détournements systématiques de l’aide et la création d’un marché parallèle, dont profitent des officiers de l’Armée nationale populaire (ANP) et les milices du polisario.
Ceci , alors que près de 40 mille sahraouis, cantonnés de force dans les camps de la honte, sont privés des moyens élémentaires d’existence.
T.J
