La rentrée scolaire s’annonce « très chaude » pour Chakib Benmoussa
Plus que quelques jours nous séparent de la date de la prochaine rentrée de l’ année scolaire 2022-2023. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce ne sera pas « du gâteau » pour le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports!
Au contraire, la prochaine rentrée sera chaude, torride même, pour Chakib Benmoussa que de nombreux et épineux dossiers attendent de pied ferme. Les deux principaux dossiers concernent, d’abord, les enseignants contractuels des Académies régionales d’enseignement et de formation (AREF) qui n’acceptent d’autre solution que celle de leur intégration dans les cycles de la fonction publique, sans nulle autre condition.
Lesdits enseignants brandissent, à chaque occasion, la menace de l’organisation de mouvements protestataires et de grèves générales, aux quatre coins du Royaume contre ce qu’ils considèrent comme la pression exercée à leur encontre par le contrat qui leur a été imposé. Par conséquent, ils trouvent que c’est leur droit d’organiser des mouvements protestataires nationaux, à Rabat principalement; qui se terminent , parfois, par l’intervention musclée des forces de l’ordre.
Et le gouvernement continue à faire la sourde oreille à ces revendications, allant même jusqu’à utiliser des moyens répressifs contre les manifestants, tels que les prélèvements de salaires. Ceci, pendant que le Département de Benmoussa se contente de demander aux concernés d’attendre les résultats des différents rounds de dialogue avec les centrales syndicales les plus représentatives du secteur!
Quant au deuxième dossier « chaud » qui attend le ministre à la rentrée, c’est le nouveau statut unifié du corps enseignant que Chakib Benmoussa avait proposé au début de l’année en cours, « susceptible de résoudre tous les problèmes des fonctionnaires de la famille de l’Education nationale », selon ses dires.
A ce propos, tous les observateurs attendent ce qu’il en sera de ce nouveau statut qui, en principe, devrait voir le jour le mois prochain et s’il aura l’aval de toutes les parties prenantes, Ceci, malgré le fait que le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports avait révélé, il y a quelques mois, que toutes les centrales syndicales les plus représentatives avaient donné leur accord de principe sur les principales dispositions du nouveau statut unifié du corps enseignant et que toutes les réunions entre lesdites centrales et le ministère tutelle « étaient positives ».
Cependant, les enseignants contractuels des AREFS ont exprimé leur refus de ce nouveau statut qu’ils jugent « »superficiel » et ne leur garantissant aucune réelle solution; mettant définitivement fin au recrutement par contrat. Ainsi, dans plusieurs déclaration , les concernés ont affirmé que le ministère de tutelle prévoit l’adoption du statut précité afin de simplement changer certaines notions, sans avoir l’intention de régulariser le dossier, comme revendiqué depuis des années.
L.A.