Younes Sekkouri veut faire de la situation des agents de sécurité une de ses priorités
Le ministre de l’Intégration économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences a affirmé que le dossier des agents de sécurité, recrutés par des des entreprises privés, sera objet de débats avec les syndicats dans une prochaine étape, en considérant qu’il s’agit là de l’un des dossiers prioritaires.
Lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, ce lundi 6 juin, Younes Sekkouri a également qualifié le dossier des agents de sécurité de « dysfonctionnement à résoudre », de même qu’il a ajouté que cette catégorie d’employés vit une une situation difficile que des articles du Code du travail ont aggravée.
Et de souligner que les articles 191, 192 et 193 de la loi relative au Code du travail stipulent que la durée de travail desdits agents, qui exercent différentes fonctions au sein d’entreprises privées, peut dépasser les 8 heures par jour. Aussi, font-ils des heures supplémentaires pour lesquelles ils ne sont pas payés et ne comptant pas dans leurs salaires.
Le ministre a ainsi expliqué que les agents de sécurité peuvent travailler jusqu’à 12 heures par jour, dont 4 ne sont pas rémunérées, en sus du fait que les fonctions qu’on leur demande d’exercer ne sont pas fixées au préalable. C’est pour cela que l’étude de leur dossier requiert l’unanimité des différents partenaires du dialogue social et des amendements seront prévus dans le Code du travail, concernant ledit dossier, a assuré Younes Sekkouri.
L.A.