Cour des comptes: une unité spéciale au sein du cabinet d’Akhannouch
Une unité spécialisée dans le suivi des mesures adoptées pour la mise en oeuvre des recommandations contenues dans les rapports de la Cour des comptes et des Cours régionales des comptes a été créée au niveau du département du chef du gouvernement.
Cette unité, dont la supervision a été confiée à Mohamed Essaouabi, ancien président de chambre à la Cour des comptes, vise à assurer le suivi régulier et permanent des mesures prises pour la mise en oeuvre des recommandations de ces rapports par les départements ministériels concernés et les organismes publics placés sous leurs tutelles, indique ce vendredi un communiqué du département du chef du gouvernement.
Elle a aussi pour objectif de surmonter les difficultés pouvant entraver l’application de ces recommandations et ce en coordination avec les interlocuteurs officiels désignés au niveau de chaque département ministériel suite à la publication en date du 03 juin 2021 d’une circulaire du chef du gouvernement relative au renforcement de la communication avec la Cour des comptes et les Cours régionales des comptes, ajoute la même source.
La nouvelle structure ambitionne d’améliorer l’efficience des rapports réalisés par la Cour des comptes et les Cours régionales des comptes dans différents domaines, notamment en ce qui concerne l’évaluation du taux de réalisation des grandes projets de développement et de leur mise en oeuvre sur le plan territorial, ainsi que leur impact sur le niveau de vie des citoyens, outre l’interaction positive avec les recommandations contenues dans les rapports, en vue d’améliorer le management public et de consolider les principes et valeurs de bonne gouvernance.
L’unité assurera également le suivi des mesures et démarches entreprises par les départements ministériels concernés pour la mise en oeuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et l’harmonisation avec les standards internationaux du système national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, conclut le communiqué.