Abandon scolaire: les enseignants contractuels pointés du doigt
Le président de la Fédération nationale des associations des parents et tuteurs d’élèves du Maroc a déploré la perte du temps scolaire causée par les grèves répétitives des enseignants contractuels des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF). Laquelle perte de temps serait difficile à rattraper même si les grévistes reprennent leur travail d’enseignants, a-t-il souligné.
Lors de l’émission de la chaîne nationale 2M, « Moubacharatane maakoum » (En direct avec vous!), Noureddine Akkouri a affirmé que l’année scolaire repose sur un programme précis prévu par le ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports. Ainsi, 34 semaines de cours sont prévues et réparties tout au long de l’année scolaire, Ce qui signifie qu’avec les circonstances actuelles, l’année scolaire actuelle finira, au minimum, au mois de septembre prochain, sachant que la rentrée scolaire 2021-2022 n’a débuté qu’au mois d’octobre dernier.
Et de préciser que le total de 50 jours de grèves des enseignants signifie la perte de 8 semaines de cours sur les 34 programmées par le ministère de tutelle. Tout en ajoutant que la Fédération, lors de sa réunion avec Chakib Benmoussa au sujet des cours de soutien, a demandé au ministre de superviser l’opération d’enseignants exerçant dans le secteur en vue de rattraper le temps perdu à cause des grèves.
De même que lors de son intervention, Noureddine Akkouri a demandé aux enseignants contractuels des ARFEF de cesser leur mouvement de grève et de reprendre le chemin de leurs établissements, sachant que même dans ce cas des cours de rattrapage seront nécessaires. Ce qui sauvera l’année scolaire et la sortira des ornières où elle patauge. Vœu qui reste difficile à exaucer « même si les enseignants travaillent de jour comme de nuit », selon son expression.
L.A.