Sondage: beaucoup de Marocains favorables au partage des biens après le divorce
Les résultats d’un sondage, réalisé par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), ont démontré que de grandes franges de la population marocaine sont favorables au partage des biens acquis durant la vie conjugale et ce, en cas de divorce.
En effet, ce sont quelque 48% des sondés qui ont trouvé équitable le partage des biens acquis entres les conjoints pendant leur vie maritale. Plus qu’équitable, ce partage doit être absolu et obligatoire pour chacun des ex-conjoints, ont-ils soutenu.
A noter que le sondage précité a été fait par la plateforme numérique participative « Ouchariko » (Je participe), durant la période entre le 18 février dernier et le 6 mars courant, dans le but de connaître l’opinion des citoyens concernant « une révision ambitieuse du Code de la famille, en conformité avec la Constitution et en accord avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc (…) ». Une telle mesure serait en mesure de protéger les femmes et de garantir leurs droits, a précisé le CESE.
Ainsi, dans une note, à l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le Conseil économique, social et environnemental a souligné que l’égalité hommes/femmes et la participation féminine à l’ensemble des aspects de la vie active ne saurait se faire « sans un cadre juridique en harmonie avec les ambitions du pays ». Lequel cadre est susceptible de permettre à la gent féminine marocaine de jouir pleinement de ses droits « sans discrimination ».
De même que la note du CESE a poursuivi qu’il est également question des biens acquis durant la vie conjugale, « dont le partage entre époux en cas de divorce ou de décès du conjoint ». Ceci, car « En effet, le travail domestique des femmes pendant la durée du mariage n’est pas reconnu et conduit à leur privation de leur part des biens acquis par le ménage durant la vie de couple lorsqu’elles ne sont pas en mesure de prouver leur contribution directe à fructifier les biens familiaux, explique la note ».
L.A.