VIDEO. Une main-d’œuvre locale pour Alstom à Fès ? Le PDG répond
Nourddine Rhalmi, PDG d’Alstom Maroc était «L’invité des ECO» cette semaine. Morceaux choisis.
Faites-vous souvent appel à la main-d’œuvre locale ?
Nous faisons appel aux bonnes volontés. A partir du moment où elles sont formées, nous pouvons approfondir leur formation en termes de ferroviaire. C’est un volet que nous maîtrisons puisque nous disposons des formations internes qui permettent aux collaborateurs de se développer. Donc, nous avons besoin de personnes volontaires qui ont envie de s’investir dans notre projet. Évidemment, la plupart de nos collaborateurs sur le site de Fès viennent de la région. Mais qu’ils soient issus de Fès ou d’une autre région, ça n’a aucune importance pour nous.
Les formations que vous évoquez sont-elles conçues en partenariat avec des universités ?
Nous avons plusieurs formations de différents niveaux. Dans un premier temps, nous avons ce qu’on appelle les procédés spéciaux. Ce sont des formations très ciblées ferroviaire et c’est Alstom qui les a mises en place et développées. Nous avons d’autres formations qui sont créées avec des universités étrangères. Aujourd’hui, avec le Covid-19, nous avons pu accélérer le process de digitalisation de ces formations. Nous avions l’habitude d’envoyer nos collaborateurs pour des formations partout en Europe, maintenant ces sessions se tiennent plus en distanciel. En parallèle, nous réfléchissons effectivement à créer des filières plus ciblées ferroviaire avec les universités de la région de Fès car les établissements forment de très bons ingénieurs, mais ils n’abordent pas assez les spécificités de notre secteur.
T.E.